Les méthodes pharmaceutiques pour arrêter de fumer

Il existe de nombreuses méthodes pour arrêter de fumer, entre autres  la substitution nicotinique (patch, gommes à mâcher, comprimés à sucer, comprimés à avaler). Toutes ces méthodes sont des aides, et  nécessitent avant tout une prise de conscience du fumeur et une volonté ferme de sa part, d’arrêter de fumer.

Traitement médical

Si l’automédication ne suffit pas, il est possible de demander une prescription médicale de bupropion ou de varénicline. Ces médicaments demandent une consultation médicale, car le médecin devra déterminer s’il existe des contre-indications dont les plus graves sont l’humeur dépressive, les pensées suicidaires. Ces médicaments seront à éviter chez les personnes dépressives ainsi que chez les personnes souffrant de maladies psychiatriques. Il faut savoir que la prise conjointe des deux médicaments pour arrêter de fumer,  aurait une efficacité supérieure qu’une prise unique de chaque molécule. Demandez conseil à votre médecin.

Remarques sur les traitements médicamenteux

Tous ces traitements médicamenteux ne marchent pas à 100%, en effet une partie va rechuter, une autre n’arrivera tout simplement pas à arrêter ; mais une partie, tout de même significative, va arriver à arrêter de fumer de façon durable. Des études ont montré qu’utiliser des médicaments pour arrêter de fumer était plus efficace que la prise d’aucun traitement à base de médicaments. Les trois médicaments (nicotine, bupropion ou varénicline) pour arrêter de fumer ont montré aussi une efficacité passablement plus élevée face à la prise d’un placebo. Les substituts commerciaux à la nicotine tels que les substances à mâcher, les pansements, les inhalateurs ou les comprimés à sucer sont efficaces, dans une stratégie pour arrêter de fumer. Ils auraient fait grimper le taux d’abstinence de 50 à 70%. Les substituts ont aussi un bon rapport qualité-prix.

Traitement alternatif pour arrêter de fumer

Pour les personnes préférant la médecine alternative lors du traitement du tabagisme, voici quelques remèdes possibles en phytothérapie. L’allopathie et les médecines alternatives sont également compatibles et peuvent être complémentaires. La phytothérapie peut être utilisée pour désintoxiquer le corps ou pour atténuer un des symptômes les plus communs lors de sevrage tabagique : la nervosité, l’anxiété. Lors de désintoxication tabagique, la graine de café vert ou la racine de valériane peuvent être utilisées. La nervosité due au sevrage tabagique pourra être diminuée grâce à la valériane, le houblon ou la passiflore sous forme de dragées ou de tisanes.

Les huiles essentielles sont aussi très efficaces lors de l’arrêt du tabac.